WOW

Reckful : La LÉGENDE de World Of Warcraft



Byron BERNSTEIN alias Reckful est un homme et un joueur qui est sorti de l’ordinaire.
Entre une vie rythmé par la lumière et les ténèbres, voici un résumé de la vie de Reckful, qui reste encore aujourd’hui mon grand idole. J’espère que cette vidéo “hommage” vous éclairera sur qui était cet homme, et qu’il ne faut pas négliger la dépression et le harcèlement.

🎬Fait par Gimeliche

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35 Comments

  1. Je me retrouve tellement dans Reckful, je l'ai découvert il y a si longtemps, j'ai le même réflexe, m'évader pour ne pas en finir. Merci WoW pour ça, merci Reckful pour tout, merci à toi Celetik pour cet hommage <3

  2. J'arrive longtemps après la publication de cette vidéo…
    C'est toujours aussi triste de voir quelqu'un partir si jeune.
    Cela dit merci pour ce joli hommage que vous lui rendez et d'attirer l'attention sur la difficulté des troubles mentaux, même si aujourd'hui les taboo concernant ce sujet disparaissent peu à peu.
    Je suis moi même atteint de troubles bipolaire de type 2, alors ce genre d'histoire me bouleverse à chaque fois.
    Je m'estime heureux d'être encore là, 41 ans après ma naissance.
    RIP Byron.
    Merci.

  3. Très belle vidéo d'hommage. C'était aussi un de mes streamers préférés, qui m'a permis de passer au travers de moments parmi les plus sombres de ma vie. Regarder son stream était toujours la garantie de passer un bon moment et pouvait te rendre le sourire instantanément. Repose en paix Byron

  4. Merci pour ce touchant hommage le temp passe sa fait déjà 3ans et pourtant je regarde la vidéo la gorge serrer comme si c'était hier, quelqu'un d'exceptionnel trop bon pour ce monde de fou <3 r.i.p Byron

  5. Je profite d'une grande connaissance sur le sujet pour apporter une pierre qui, je l'espère, pourra en aider certains. Attention, cependant, lire ce message peut-être violent.

    1) On ne "guéri" JAMAIS de la dépression.

    La dépression est une maladie psychiatrique ayant des conséquences sur la psychée, c'est connu, mais aussi sur l'équilibre hormonal et la production de certaines molécules dans le cerveau. Pour faire simple : par période, suite à un évènement ou cycliquement (dépression "chronique"), la production des hormones positives est amoindrie voire presque totalement stoppée ou alors leur effet est inhibé en partie ou presque totalement et au contraire les hormones liées aux émotions de la colère, la tristesse ou la peur sont quant à elles soit surdéveloppées soit profitent du manque laissé par l'absence des hormones "positives" dans l'équilibre.

    La dépression clinique est à différencier de la déprime et des épisodes dépressifs. C'est normal de souffrir à la mort d'un proche ou suite à un traumatisme. Ce qui est "moins" normal c'est de souffrir au delà de ces évènements ou dans des proportions disproportionnées.

    La dépression a des symptomes et vous pouvez en souffrir alors que "tout va bien". Exemple : je vais très bien psychologiquement, en ce moment. Papa, marié, j'ai repris WoW, je ne manque de RIEN. Et pourtant j'ai du mal à accomplir des choses, je dois combattre des nerfs qui partent en couilles complet et une vie très peu présente de chercher des résultats. Si je ne forçais pas et si ma femme n'était pas là, je ne prendrai même pas soin de ma santé.

    2) La dépression… ça se soigne.

    Non je ne suis pas débile et oui je sais toujours de quoi je parle. Vous noterez que "guérir" et "soigner" ce n'est pas la même chose.

    La guérison est définitive, le soin non.

    La dépression agit comme un "modificateur". Quand elle pique, vous souffrez, quand elle souffle, vous ne souffrez pas. L'objectif d'un suivi en vue de soigner la dépression cherche justement, en premier lieu, à soigner les conséquences de la dépression plutôt que sa cause.

    La dépression est souvent un amoncellement de causes dont il est très difficile de trier les influences alors que les conséquences sont factuelles, visibles et contrôlables.

    Reckful a connu le cas typique du "ça va très bien". Une large partie des dépressifs passant à l'acte le font pendant ou juste après une hausse massive de l'humeur et vous allez vite comprendre pourquoi.

    Parce que.. quitte à partir.. autant que ce soit avec un sourire à jamais gravé dans la mémoire de nos proches.

    C'est pour ça qu'il ne faut voir le soin de la dépression que comme ce qu'il est. Il sert à limiter les conséquences pour rendre la vie plus vivable. Ce n'est PAS une guérison et ce n'est PAS l'objectif du traitement ou du suivi. Vous n'avez pas besoin de guérir de la dépression pour aller bien.

    En admettant ce qu'est un soin vous vivrez beaucoup mieux car vous n'aurez plus cette frustration de voir que vous allez mal "malgré tout ça". Vous comprendrez que la dépression reste ce qu'elle est : une maladie psychiatrique dont les conséquences sont très désagréables. Et vous pouvez plus facilement passer les périodes difficiles et plus facilement accepter que les périodes positives ont une date de péremption.

    Avec de l'expérience, vous finirez-même par trouver du positif. J'en suis là personnellement. Mes crises dépressives sont assez énervées et pourtant j'ai trouvé des petits trucs pour les rendre utiles et moins désagréables. Par exemple : vu que je n'ai presque envie de rien c'est le bon moment pour me mater une série ou un animé puisque j'ai juste envie de rien foutre et de passer le temps.
    Je prévois ce que je vais faire, j'essaie même de prédire les courbes en fonction des causes habituelles de baisse ou de hausse et je construit mon année comme ça. Total j'ai du contrôle où je n'en avais pas avant et je suis content des jours qui passent.

    Pas mal pour un dépressif nan ?

    3) Chère dépression, ma chérie.

    Ce dernier point s'adresse surtout aux dépressifs chroniques ou à celles et ceux qui ont un dépressif chronique dans leur entourage.

    Ma dépression est qualifiable comme suit : aigüe, chronique et infantile. En gros j'étais dépressif avant l'âge de 3 ans, ça revient sous forme de cycle depuis toujours et c'est assez énervé niveau symptômes.

    Autrement dit, je ne sais pas ce qu'est une vie sans dépression. Et j'ai pu constater en parlant avec des dépressifs qui n'ont pas été diagnostiqués jeunes qu'ils ne se rappelaient plus de leur "vie d'avant". Ils ont des souvenirs, des impressions, mais ils sont incapables de me donner l'état d'esprit qu'ils avaient dans tel ou tel souvenir. Ils ont systématiquement le prisme de la dépression qui altère leur façon de voir le souvenir.

    Genre moi, je me souviens d'une après-midi super avec une personne qui a été globalement une sale race toute ma vie et .. voilà je fais le test pendant que j'écris .. "Le pauvre… tu vas en chier mon grand." La tête de mon fils que c'est ce que je viens de penser en essayer de me rappeler cet après-midi. Je sais qu'objectivement c'était un bon après-midi mais je ne peux pas voir les choses autrement qu'en me rappelant à quel point la période était difficile et à quel point ça allait empirer dans les années qui suivirent.

    Mais où je veux en venir dans ce 3ème point ?

    Acceptez. C'est le plus dur. Vous êtes ce que vous êtes. Si vous devez connaitre une rémission et ne plus jamais connaitre d'épisode dépressif, ça ne doit pas être un objectif. Vous n'êtes pas maîtres de vos hormones. Prenez les choses comme elles viennent.

    J'ai fini par apprécier ces épisodes, personnellement. J'ai d'ailleurs une phrase que je dis souvent : "Si on me demande si je veux refaire ma vie, je dis oui. Si on me propose de le faire en enlevant la dépression, je dis non."

    Pour la simple et bonne raison que je ne sais même pas ce que c'est, une vie sans dépression. Alors j'en ai un peu rien à carrer de vivre une vie avec littéralement rien en commun.

    ——-

    Dans l'espoir d'avoir aidé. J'ai un peu balancé comme ça venait, peut-être que certains passages sont bordéliques. <3

  6. J'ai fait la connaissance de Byron grâce à ta vidéo, je suis ému et touché par son histoire. Puisse t il reposé en paix. Merci à toi Cel pour cet vidéo

  7. J'ai une connaissance proche atteinte de bipolarité (type 1 qui est moins sévère). Le problème c'est que parfois selon les cas, les médicaments ne sont pas à 100% efficaces. Ce qui rends les phases de dépression intense inévitable. Cela conduit malheureusement dans la plupart du temps au suicide et on ne peut pas faire grand chose à cela. Certes l'environnement joue un rôle essentiel pour atténuer les effets.

  8. Je n'avais entendu que le nom et le faites qu'il avait disparu, merci à toi bro d'avoir pu faire un portrait de sa vie, derrière chaque joueur chaque streamer il y a des personnes, qui ont leur histoire, on le diras jamais assez mais soutenons nous les uns, les autres, faites preuve de gentillesse et de compassion, et si vous allez pas bien, parler en <3

  9. Ces streams et le partage qu'il faisait était magique, le temps passe vite … merci a lui de m'avoir répondu sur une question de la classe voleur… Que tu reposes en paix Byron

  10. J'ai suivis byron pendant plus de 7 ans .. le jour ou on a appris sa disparition .. la casi totalité des communautés étaient sur le choque. Probablement le streamer le plus humain. Il ne sera jamais oublie. RIP Byron Bernstein

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